Tuesday, April 24, 2012

Ligue des Champions 1999 2000 Barcelone Chelsea

Quarts de finale
18 Avril 2000
Camp Nou Barcelona

Arbitre : Anders Frisk

   Le Barça se souviendra longtemps de sa double confrontation contre Chelsea, où il sera passé par tous les stades émotionnels, allant de la crainte à la peur pour ressentir enfin de la délivrance. Et sa qualification fut d'autant plus belle qu'elle fut longue à se dessiner. Même si, au final, elle permet à l'équipe barcelonaise de sortir grandie et fortifiée de ce choc de titans. C'est d'abord sous les grandes voûtes de Stamford Bridge que Barcelone mesure combien son adversaire est redoutable. Un adversaire que son entraîneur Gianluca Vialli veut combatif et imprévisible comme une machine de guerre. Le fait est que l'équipe de Chelsea paraît peut-être faite de bric et de broc avec des joueurs venus des quatre coins du monde. Une véritable légion étrangère, à laquelle Vialli s'efforce d'inculquer les vertus qui faisaient sa force lorsqu'il démontait les défenses à lui tout seul. À savoir, l'engagement, la volonté, la puissance, la technique en mouvement, plus un brin de roublardise. Le Barça découvre donc tout cela en même temps. Mais il apprend aussi que l'équipe de Chelsea n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle paraît le plus absente des débats. Car c'est au moment où les Catalans semblaient avoir poser des mains de maître sur la partie que Chelsea va déchirer subitement leurs illusions. Trois coups de pattes terribles qui mettent à mal la suprématie supposée de cette formation espagnole, sûre, pourtant, de sa force et de son bon droit. Huit minutes un peu-dingues au cours desquelles le gardien néerlandais du Barça, Ruud Hesp, fait la démonstration qu'il n'est ni rude, ni garant d'un quelconque espoir. C'est d'abord Gianfranco Zola toujours aussi génial et imaginatif qui envoie ce lourdaud de Hesp aux pâquerettes sur une merveille de coup franc (30e). Quatre minutes plus tard, c'est Albert Ferrer qui en quelque sorte trahit sa nation d'origine en déclenchant une offensive que Zola poursuit avec finesse en ajustant un centre impeccable que Flo transforme en but (34e). Hesp se contentant d'un nouveau rôle de spectateur. Une position qu'il semble beaucoup apprécier puisque, à la 38e minute, il joue encore l'homme invisible sur un exploit de Tore André Flo qui vient le lober comme à la parade.

Stamford Bridge chavire dans un bonheur immense tandis que le Barça, qui vient de prendre un gros coup sur la tête, doit reprendre ses esprits pour ne pas sombrer tout entier dans le ridicule vers lequel le pousse, sans le vouloir vraiment, un gardien de buts sans consistance. Le piège de Vialli ayant fonctionné à merveille, il reste maintenant à Chelsea à faire la démonstration qu'il est capable de conserver un résultat face à la formidable machinerie de Barcelone, qui ne cache plus ses ambitions offensives en faisant entrer le Finlandais Jari Litmanen à la place du défenseur Carles Puyol. Un but suffirait d'ailleurs au bonheur catalan après ce désastre de la première mi-temps, Un but qui va venir logiquement au bout d'une heure de jeu, lorsque le Barça, retrouvé, fait apprécier la vitesse de son jeu de passes inégalable. Initiée par le rentrant Litmanen, l'action se poursuit dans les pieds de Figo, puis de Cocu et de Rivaldo, avant de revenir vers Figo qui conclue victorieusement (64e). Barcelone s'en sort bien, et Louis Van Gaal, son très décrié entraîneur, peut savourer sa satisfaction. « C'est après la pause que nous avons pu installer notre jeu et développer ce que nous savons faire : les passes. C'est comme ça que nous avons pu marquer. Aussi je reste très confiant pour le match retour, tout en sachant que ce sera très difficile. » Le Néerlandais Van Gaal a beau ne pas être aimé à Barcelone, on ne peut pas lui faire le reproche, nous aussi, de ne pas avoir du flair. Il avait prévu des difficultés et il a vu juste... Car, à la 60e minute, quand son protégé Ruud Hesp se signale une fois de plus par son insignifiance en mettant Flo dans les conditions idéales pour marquer, le Barça de Van Gaal mesure alors combien la qualification est en train de devenir aléatoire, malgré les deux buts inscrits par Rivaldo (24e) et par Figo (45e) au cours d'une première mi-temps plutôt bien réussie. Mais Barcelone a de la ressource. Ce n'est pas nouveau... De la ressource et quelques réservistes de valeur comme ce « Dani », qui,-entré depuis à peine moins de dix minutes, s'offre le luxe de marquer d'une formidable tête piquée le troisième but du Barça (83"), qui permet d'entretenir la flamme. Car, sitôt que Dani aura remis les deux équipes à égalité, l'équipe de Barcelone s'efforcera de ne laisser plus aucune liberté à son adversaire. Vialli a beau gueuler, ses hommes ne l'entendent plus. Ainsi Babayaro doit se dire qu'il n'a pas d'autre ressource que d'abattre Figo dans la surface (99e)- Non seulement le penalty est transformé par Rivaldo mais en plus Babayaro regagne les vestiaires prématurément, abandonnant ses coéquipiers à leur triste sort. Il y a belle lurette, d'ailleurs, que ceux-ci ne se font plus d'illusions et le cinquième but barcelonais marqué par Kluivert (104e) ne les surprend pas vraiment. Il n'arrive même pas à provoquer, chez eux, la moindre réaction. Ce qui engage encore plus le FC Barcelone à terminer ce match comme un véritable patron !

Ch.Lg.1999.2000.Barc.Chel.Thewildbunch22.1Half.mkv
512.3 Mo
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Experienced slasher-movie watchers, will know that you are never safe. Not when the key is in the lock, not when the key has turned, not when you're inside and the door is locked, not even when you are home and being protected by 400,000,000 FBI men. Experienced European football watchers will know the same. No matter how many you get in the first leg, it is not over. This isn't the greatest comeback in the European Cup – that goes to Deportivo against Milan in 2003-04 – but it is perhaps the textbook sample of a story that is as old as the European Cup itself: British team wins and wins well at home in the first leg, goes on a metaphorical open-top-bus tour, but then steps into the big, bad world outside this green, unpleasant land and finds the whole experience is simply too much; too bright, too powerful. (See Aston Villa against Internazionale in 1990-91 and myriad other examples.) Chelsea had won the first leg 3-1, having been 3-0 up at half-time, but Gianluca Vialli invited trouble by picking three defensive midfielders (Dennis Wise, Didier Deschamps, and – and you'll like this – Jody Morris ahead of Gus Poyet) for the return. And, in a frighteningly cacophonous atmosphere at Camp Nou, trouble was what he got, mainly through Luis Figo: a few month's before getting the pig's head for his perceived treachery, Figo was the dog's wotsits, particularly in his creation and completion of the second goal, which put Barcelona ahead on the away-goals rule. Tore Andre Flo then put Chelsea back in front on aggregate after Ruud Hesp, another Dutch keeper trying to play football, made a Total Arse of himself. But Chelsea could not hold out. Dani – remember him – brought the tie level with seven minutes to go; Rivaldo missed a penalty moments later, and it was on to extra-time. Celestine Babayaro was sent off for a professional foul on the marauding Figo; Rivaldo scored from the spot this time and then, with Chelsea on their knees, Patrick Kluivert gave them one last kick for the road.












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